Il est urgent pour chacun-e de nos élu-e-s de prendre ses responsabilités vis à vis de la plage de la vieille nouvelle, l’étang de Bages Sigean et l’extension du port de commerce de Port la Nouvelle !
Les membres très actifs du collectif Balance ton Port alertent depuis plusieurs mois les élu-e-s de tout bord afin qu’ils prennent conscience de l’importance de leur choix…ou non choix vis à vis de l’impact écologique et le non sens économique du projet d’extension du port commercial de Port La nouvelle.
Le collectif Alternatiba Narbonne s’associe avec la Confédération Paysanne de l’Aude à cette lutte. Il s’agit d’engager chaque élu-e convaincu-e-s de l’urgence climatique à mettre leur vote et leur engagement en ligne cohérente avec les convictions qui les ont poussées à s’engager…
Nous avons sollicité de nombreux responsables politiques, associatifs ou intellectuels d’envergure nationale. Beaucoup d’entre eux ont lu les documents que nous leur avons soumis, ont pris le temps de s’informer sur ce projet, et nous ont apporté leur soutien public en signant lettre ouverte à Madame Carole Delga exigeant un moratoire immédiat sur les travaux qui débutent. Parmi eux, de nombreux élu-e-s au parlement européen : Michèle Rivasi, Karima Delli, Manuel Bompard, Caroline Roose, Pierre Larrouturou, Pascal Durand, Marie Toussain, Benoit Biteau, Damien Carème, et de nombreux autres écologistes, responsables politiques, responsables associatifs et intellectuels de premier plan : José Bové, Delphine Batho, Jean-François Julliard, Pierre Rabhi, Suzan Georges, Aurélie Trouvé…
Ces personnalités qui nous soutiennent sont loin d’être isolées, de très nombreux intellectuels, ingénieurs, universitaires, élus, syndicalistes, urbanistes, de très nombreux citoyens … les ont rejoints, après avoir pris connaissance de ce projet, pour demander avec nous qu’il s’arrête avant que l’irréparable ne soit commis.
C’est pourquoi, nous, citoyens engagé-e-s pour la préservation de notre planète, de notre territoire, placés face à un dossier écologiquement et économiquement absurde, scandaleux et calamiteux, demandons simplement le soutien de nos élu-e-s et que celles et ceux qui portent ce projet, acceptent enfin de revoir leur copie.
Ci joint dossier :Analyse critique_Extension du port de Port la Nouvelle_V1
Madame Carole Delga, Présidente de notre chère Région Occitanie, nous vous savons soucieuse des questions climatiques, alors pourquoi vous entêter sur ce dossier ? Ce projet a t il réellement besoin d’une méga digue pour exister ? les écosystèmes doivent être préservés ! C’est tout à fait possible, il est encore temps de réorienter ce projet.
Nous demandons à tous les élu-e-s régionaux et nationaux de nous soutenir dans cette démarche car sur le terrain, nous ne connaissons pas un seul militant écologiste qui soutienne ce projet et milite en sa faveur. Aussi, nous espérons que Monsieur Yannick Jadot, EELV, fort de son succès aux élections européennes , s’engagera avec le groupe écologiste au parlement européen, à nos côtés. Il est devenu en France, l’un des plus importants représentants de l’écologie politique. Si “aujourd’hui tout commence”, cet élu national à vocation internationale a, à de nombreuses reprises, pris position sur des dossiers éloignés de sa “zone d’origine d’élection”: “combien de luttes menées dans le Sud contre les boues rouges, le gaz de schiste ou le Lyon-Turin… tant de batailles engagées et partout les militants écologistes…avec eux, nous résistons, , nous proposons des alternatives, nous portons l’espoir...”.
C’est cela que nous attendons sur ce dossier de Port la Nouvelle un “front populaire écologique” !
Yannick Jadot portera ces prochains jours cette question au sein du groupe écologiste du Parlement européen plutôt qu’une prise de position personnelle alors même que jeudi 28 novembre, une motion déclarant “l’urgence climatique et environnementale a été votée à une confortable majorité. Le soutien solidaire et collectif du groupe écologiste au Parlement Européen est effectivement la meilleure solution envisageable.
Au-delà de ces premières démarches auprès de nos élu-e-s régionaux et des députés écologistes au parlement européen, notre volonté est de créer de la transparence démocratique : la plupart des responsables et des organisations politiques de notre pays se targuent aujourd’hui de convictions écologistes, il s’agit de passer aux actes ! Alors nous allons passer aux travaux pratiques : nous les contacterons un-e à un-e, nous leur soumettrons notre analyse de ce dossier, sur le fond, et nous leur demanderons, leur soutien clair et explicite (Questions aux élus)
Donc oui, il est fondamental que tous les élu-e-s qui portent l’urgence climatique au coeur de leur engagement politique prennent une position forte contre ce projet.
Avec nous, ce sont les flancs de montagne qui, à des centaines de kilomètres de chez nous, vont être détruites à l’explosif pour extraire les 4 110 000 tonnes de roche nécessaires à la construction des digues, ce sont les dizaines de km2 de lagunes méditerranéennes qui vont être mises en grand danger, ce sont les centaines d’hectares de fonds marins qui vont être détruits, (recouverts par 10 100 000 tonnes de matériaux de dragage) qui le leur demandent.
Aujourd’hui, l’irréparable n’est pas commis, nous avons besoin de l’aide de tous et toutes. D’urgence.
Ce choix, bien sûr, appartient à nos élu-e-s. Chacun-e est libre de ses convictions et de ses engagements.
Pour nous, militant-e-s de terrain, face à la destruction qui avance, tant qu’il restera une once d’espoir, nous continuerons à nous battre.
Nous continuerons, inlassablement, à dénoncer publiquement le scandale écologique et économique de ce projet.
Nous continuerons à rendre publique et à dénoncer la position de ceux qui le soutiennent et de ceux qui, face à l’inacceptable, se taisent.
Nous avons besoin de l’aide des élu-e-s qui souhaitent porter l’écologie au coeur de tout projet, nous en avons besoin d’urgence.
Ce dossier exige de prendre de la hauteur, nous ne doutons pas que vous serez toujours plus nombreux avec nous.
Au delà des clivages politiques, nous n’avons pas de temps pour des combats d’arrière garde face à l’urgence écologique.
Il y aura tant à faire ensemble pour utiliser cet argent public libéré de l’absurde, pour construire un monde un peu meilleur, pour créer dans notre région, des emplois utiles et durables.
Car c’est avec vous élu-e-s, citoyen-ne-s engagé-e-s pour l’écologie clairement, ouvertement, que nous souhaitons mener ce combat.
Il est encore temps. Changeons le système pas le climat !